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8 astuces pour améliorer la communication avec mon enfant

La communication avec les enfants hypersensibles… J’ai l’impression que cela t’évoque quelques échanges sympathiques entre toi et ton enfant ou ton adolescent ?!

Si tu lis cet article, c’est sans doute que tu cherches à améliorer et apaiser votre communication. Et quand il s’agit d’enfants ou d’adolescents hypersensibles, c’est d’autant plus important d’avoir quelques astuces en tête !

Cet article m’a été inspiré par une vidéo de David Laroche. C’est un coach « spécialiste de la performance et du bien-être. Je suis allée le voir en conférence à Bordeaux. C’est une personne vraiment très motivante et inspirante !

Sa vidéo « comment développer une bonne communication avec ces 8 stratégies » aborde la communication entre adultes. Cependant, sans doute par déformation professionnelle, j’ai trouvé les techniques présentées tout à fait adaptées à la communication parent/enfant hypersensible ou même enseignant/élève.

Je vais donc présenter ces 8 astuces en les adaptant à la communication adulte – enfant ou adolescent.

ASTUCE 1 : ETRE A L’ECOUTE

écouter mon enfant

Ce conseil peut paraître évident à première vue mais il n’est pas toujours facile d’être réellement à l’écoute de mon ou mes enfant(s).

Voici  2 grands types de situations dans lesquelles nous pouvons nous retrouver :

SITUATION 1 : une écoute impossible

Il peut paraître étrange de commencer une rubrique « être à l’écoute » par ce point mais il est fréquent de se trouver dans cet état!

Par exemple : Nous venons juste de rentrer du travail, nous ne sommes pas immédiatement disponible.

Comment faire pour me rendre disponible? 

Pour vous rendre disponible, rendez-vous indisponible ! 

En effet, avant de pouvoir être sollicité, nous avons besoin d’un moment de solitude afin de nous déconnecter et de nous recentrer.

Parfois quelques respirations profondes suffisent.  Il est possible d’instaurer ce moment avec un signal auditif  « j’ai besoin d’être  d’être seul(e) 2 minutes puis je reviens t’écouter » ET avec un signal visuel, par exemple une petite affiche (un dessin ou une phrase si l’enfant est lecteur) à l’endroit où vous vous isolerez dans la maison. 

SITUATION 2 : J’écoute mon enfant.

Par exemple, lorsque votre enfant vous raconte sa journée. A ce moment, il a besoin de se décharger de son état émotionnel et physique du moment (excitation, fatigue, peur, frustration, plaisir).

L’enfant a besoin de parler et d’être écouté. Pour cela, je peux interagir avec lui, « cela a dû te faire plaisir/peur etc… », lui poser des questions, quelques « ok », « je comprends ». Je peux également avoir un langage corporel montrant que je participe à la « conversation » (hochement de tête).

Cependant il est important d’écouter réellement votre enfant !

Pas plus tard qu’hier, mon fils me racontait son tournoi de ping-pong. J’étais partagé entre l’écoute de son récit et mes pensées concernant la liste des choses à faire pour la journée du lendemain. Au bout de quelques minutes j’ai perçu un « ok tu ne m’écoutes pas !  » Cela a fini de me sortir de mes préoccupations.

Suite à ce moment j’ai fait le parallèle avec la pratique de la méditation. Si vous avez déjà essayé de faire le vide dans vos pensées vous savez sans doute qu’il est très difficile de ne pas laisser vagabonder son esprit d’idées en idées. Pour éviter cela on peut s’aider en se focalisant sur sa respiration.

Pour ne pas nous laisser surprendre par la liste de courses ou le menu du soir et être vraiment à l’écoute de notre enfant, nous pouvons essayer de nous concentrer sur sa voix, sur son visage. Prendre le temps de le redécouvrir comme s’il était un enfant inconnu!

Comment être en écoute active ? d’après Carl Rogers

Exclure ses propres idées préconçues et toute tentative d’interprétation,

Adopter une attitude physique de disponibilité,

Laisser autrui s’exprimer sans l’interrompre,

Le questionner (questions ouvertes),

L’inciter à préciser le cours de sa pensée, lorsqu’elle est imprécise ou trop générale,

Lui donner de nombreux signes visuels et verbaux d’intérêt,

Reformuler ses propos avec ses propres termes, puis avec les nôtres,

Pratiquer des silences,

Témoigner de l’empathie, et confirmer sa bonne compréhension.

Rester neutre et bienveillant.

ASTUCE 2 : SE METTRE DANS LE CŒUR

être disponible

Il me semble que ce conseil est à associer au premier. Je ne peux pas me mettre « dans le cœur » si je ne suis pas tout à fait disponible et à l’écoute de mon enfant hypersensible.

Se mettre « dans le cœur » signifie avoir l’intention de rentrer réellement en communication. Je décide de me mettre au service de mon enfant pour un temps donné (cela peut-être 1 minute, 1 heure, 1 journée…) dans une situation de partage et de don de mon temps, de mon écoute, de mon aide…

ASTUCE 3 : POSER LES BONNES QUESTIONS

questionner enfant

L’objectif recherché en posant des questions à mon enfant hypersensible est de l’aider à trouver lui-même des solutions au problème qu’il rencontre.

Sans difficultés particulières, le fait de poser des questions va permettre à l’enfant de se sentir vraiment écouté et valorisé.

 

ASTUCE 4 : ETRE AUTHENTIQUE

être authentique

Il s’agit alors d’être honnête, sincère dans la relation avec mon enfant et dans la communication que je souhaite avoir avec lui.

 

ASTUCE 5 : SE RAPPELER L’INTENTION DANS LA RELATION

partager avec mon enfant

En cas de tension avec mon enfant ou mon adolescent, il est important de lui rappeler mon intention.

Je peux illustrer cette astuce avec un exemple vécu ce soir. A la sortie de l’école un enfant interpelle de manière assez agressive sa maman en lui disant qu’elle s’est trompée d’heure. Cette maman lui a alors répondu très calmement « Je suis venue plus tôt pour t’apporter ton goûter, j’aimerai que tu me parles plus gentiment.(..) » En faisant cela, cette maman a tout de suite rappelé à son enfant le but de sa venue, son intention.

ASTUCE 6 : REFORMULER

reformuler

Beaucoup de conflits naissent d’une incompréhension ou d’une mauvaise interprétation de ce qui a été exprimé. En reformulant vos paroles, vous donnez plus de chances à votre enfant de comprendre ce que vous lui demandez.

De la même manière, en reformulant les mots de votre enfant , vous vous assurez avoir bien compris le contenu de son message, sa demande. Vous éviterez ainsi peut-être un conflit ou une « crise ». 

ASTUCE 7 : QUEL EST L’OBJECTIF?

enfance zen

Pourquoi je communique avec mon enfant? Quel est mon objectif précis à ce moment?

Lui donner une information? Lui demander une information? Le féliciter? Partager un moment sans autre intention? Le faire rire? Lui apprendre des choses?

Par exemple si je choisis de partager un moment de qualité avec mon enfant ou mon ado, il est important de garder cela en tête et de ne pas générer de situation de conflit à ce moment précis. En effet, on parlera alors du cartable ou des chaussures qui traînent plus tard!

 

ASTUCE 8 : S’ADAPTER AU MONDE DE MON ENFANT 

m'adapter à mon enfant

Notre monde et celui de nos enfants peut sembler à certains moments totalement différents. Et cela peut-être le cas surtout quand nos enfants deviennent de beaux adolescents ! Il nous faut alors faire cet effort de nous adapter à leurs difficultés.

 Difficultés qui peuvent nous apparaître anodines mais qui sont réellement handicapantes pour eux.

EN RÉSUMÉ : 8 astuces pour améliorer la communication avec mon enfant (d’après la vidéo de David Laroche)

1) ÊTRE À L’ÉCOUTE

2) SE METTRE DANS LE CŒUR

3) POSER LES BONNES QUESTIONS

4) ÊTRE AUTHENTIQUE

5) SE RAPPELER L’INTENTION DANS LA RELATION

6) REFORMULER

7) QUEL EST L’OBJECTIF ?

8) S’ADAPTER AU MONDE DE MON ENFANT

J’ai adapté ces 8 astuces aux relations avec nos enfants, je vous propose de visionner la vidéo qui m’a inspirée et vous pourrez profiter ainsi également de ces conseils dans vos relations entre adultes!

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Pour revenir à l’astuce 1, je suis aujourd’hui convaincue que nous avons un besoin presque « vital » de pouvoir nous isoler de temps en temps. Il n’est pas évident d’avoir une pièce pour chaque personne. Peut être est-il possible de trouver un coin de la maison qui pourra devenir votre espace. Il m’est arrivé de me réfugier dans les toilettes ! Mais même là, si la règle « j’ai besoin de 2 minutes seule puis je suis à vous » n’est pas énoncée et affichée clairement les wc ne posent pas de problèmes aux enfants ; -)

Et vous, avez-vous un lieu pour vous isoler?  N’hésitez-pas à le partager en commentaire de cet article!

A très vite,

Stéphanie

Sources :
photos : Pixabay

Vidéo David Laroche : youtube

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4 réflexions sur “8 astuces pour améliorer la communication avec mon enfant”

  1. Merci pour cet article. En le lisant, je me disais: « Ah oui, tiens c’est vrai que je fais ça. Et ça aussi. Je mets en application ce que j’ai appris en Communication Non Violente finalement! » Moi, j’ai 1 endroit pour m’isoler. J’ai abandonné les toilettes, parce que mes enfants m’y suivaient quand ils étaient tout petits! Et j’ai de nouveau une « toute petite » depuis 18 mois…qui pousse la porte quand je suis aux toilettes.
    Donc, je descends au sous-sol. Je me suis aménagé un coin méditation que je suis presque la seule à utiliser.
    Sinon, pour parler avec mon grand de 10 ans, nous aimons bien qu’il me raconte sa journée quand il prend sa douche et au moment du coucher. Il dit qu’il est plus détendu à ces moments-là. j’en profite, parce que je ne crois pas qu’il me laissera encore entrer dans la salle de bain dans 2 ou 3 ans!

    1. Tu as bien raison, profite;-) C’est super d’avoir pu t’aménager un coin méditation, le rêve!! Merci pour ton commentaire Isabelle, à bientôt

  2. Merci pour cet article et bravo pour ce blog ! Mon fils avait les symptômes de l’autisme, les spécialistes avaient chacun leur diagnostic, dont la plupart écartait l’autisme, néanmoins, les prises en charge étaient à peu près les mêmes que celles pour un enfant autiste. La communication est donc primordiale et nous avons dû nous remettre en cause, et surtout apprendre à mieux accueillir les souffrances et les attentes de notre fils. Je m’en veux aujourd’hui encore des moments où je m’énervais car je pensais que mon fils faisait exprès de ne pas m’écouter et pensait qu’il avait la tête dure, je m’en veux énormément mais j’ai appris à avancer et à l’aider de mon mieux. Maintenant, il va beaucoup mieux, n’a plus trop son mal-être, mais c’est au niveau scolaire que le problème se pose énormément.

    1. Merci beaucoup Soa pour ce témoignage. Il est vrai que les parcours pour nos enfants differents sont culpabilisants mais il faut réussir à se dire que nous faisons au mieux que nous pouvons ! Moi aussi j’ai encore du mal à rester calme parfois… Pour les apprentissages scolaires j’ai un blog dont l’objectif est de partager cela : apprendre avec plaisir et confiance en soi. Quel âge à ton enfant ? Tu peux aller voir c’est http://www.apprendre-chaque-jour.fr belle journée ! Stéphanie

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